(@^o^@)Rocky Raccoon in Japan(@^o^@)

Poe-m

Des nuages en osier, un château à cheval

Enlacé sous les plumes d'un mouton

La rose d'un fraisier plantée dans une armoire

Rien ne peut l'expliquer, rien qu'une seconde

           en papier

Une giclée de verre dans un bouton de rose

           ou bien d'acier

Oubliettes de châteaux de sable, meurtrières

            fenêtres de l'oubli

Tout est toujours pareil et cependant

            tout a changé

Tu étais nu dans le soleil

Tu étais nu, tu te baignais

Les galets roulent avec la mer et toujours,

             toujours

J'entendrais

    La fée qui chante dans ma tête, et me répète

    Que je t'aime, que je t'aime

-Dyonisos-

Alors je me suis assise au bord de la fenêtre et j'ai pleuré.

Journée de merde. Vie de merde. Fille de merde.

Obaasan.

Qui m'a dit que mes yeux étaient encore plus beaux quand je pleure?

"Qu'attendons nous pour être heureux?"

On ne fait pas l'effort de chercher le bonheur, et quand le malheur arrive on se retrouve comme des cons.

Obaasan.

Si tu étais là je vivrais. Tu n'es plus là, alors je me hante moi même.

Obaasan.

Je ne t'ai jamais appelée comme ça. Tu ne m'en as pas laissé le temps.

Obaasan, je vais apaiser mon esprit, je vais vivre, je te le promets, je me le promets, je vais crever l'abcès, je vais me soigner, je vais apprendre à penser à toi autrement, je ne jouerai plus avec ce qui est coupant...

article bidon pour que THE BOULET trouve ce blog... Nyark...

Je suis une idiote.
Comment ai-je pu envisager UN SEUL INSTANT que je pourrais tout réussir les mains dans les poches, hop hop hop... Je suis vraiment déplorable.
Je ne suis décidément pas faite pour vivre.
Mais pitié, pitié, accordez moi un peu de PITIE... Car mon souhait le plus cher en ce moment serait qu'il m'arrive quelque chose de grave, pour pouvoir décompresser, oublier, oublier, oublier, oublier, oublier... Passer quelques jours à l'hosto tranquille, avec plein de gens à mes soins, pour m'aider, me soigner, m'écouter...
Pourquoi est-ce que je me sens si seule? Je ne le suis pas... réellement.
Aidez moi.
Si'l vous plaît.
Si je vais mal, c'est de ma faute, c'est moi qui me met dans de telles situations... La douleur physique pour évacuer la douleur morale...
J'aimerais être insouciante. J'aimerais être une petite fille.
Je suis une petite fille. "Ne pleure pas, tu es grande, ne pleure pas..." Si. Je veux pleurer. Et me noyer dans mes larmes.
Mais je ne suis pas comme ça!!!!
Je vais me relever, comme toujours, affronter, combattre, vaincre!! Je l'ai toujours fait, je veux vivre! Je ne veux pas de cette solution de facilité! Les gens faibles se... Je ne suis pas faible!
Théo.
Théo.
Théo.
Théo.
Crois moi s'il te plait. Je t'en supplie.

l'hôpital, c'est le lieu où l'on s'efforce de vous tuer sans vous dire pourquoi. la cruauté glaciale et rationnelle de l'Hôpital américain ne s'explique pas que par un corps médical débordé, qui se serait habitué à la mort, au point de la trouver banale. mais surtout parce que les médecins, bien que TROP PAYES POUR N'EN BRANLER PAS UNE, sont adulés par les ignorants, à l'égal des sorciers avec leurs potions magiques, alors que, la plupart du temps, ils confondent les poils de leur cul avec du céleri rémoulade.

Des lèvres sur ma bouche, des mains sur mon corps. Des hommes, de la musique et du rhum. Voilà ce dont j'ai besoin et ce dont je manque en ce moment, de la folie, de la fête, de l'ivresse, de la chaleur, de l'abandon...
Par une nuit d'été, une pièce bondée, remplie de gens qui dansent, qui boivent et qui s'amusent, une chaleur étouffante mais stimulante, des visages luisants encadrés de cheveux trempés, des verres, de la fumée, des rires, des couples. Des éphèbes attirés et attirants, dans des chemises noires vaporeuses à broderies rouges, des yeux noirs, la peau tannée, des mains immenses. Qui la trouvent belle, parce qu'elle l'est, une robe fine et aérienne, rouge, brodée, volant autour d'elle, rien en dessous, pieds nus. Trempée, haletante, tournoyante. La musique résonne mille fois, rebondit dans sa tête, tout se mêle, les couleurs, les sons, les sensations, les idées... L'ivresse.

Silence. Plus de râles. Plus de râles. Elle s'est arrêtée de respirer. Panique. Blouse blanche. Ma grand mère, s'il vous plaît, elle s'est arrêtée de respirer, venez s'il vous plaît, je sais pas ce qu'elle a, venez, vite, s'il vous plaît... Chambre. Je pense que ce serait bien que la famille soit là maintenant. Regard. Couloir. Linoléum jaune. Moche. Plafond bas. Oppressant. Ascenseur. Glace. Visage gonflé. Yeux rouges. Regard (Papet). Regard (Papa). Regard (François). Regard (Pilou). Regard (Laurence). Regard (Guillaume). Regard (Emma).

L'infirmière a dit que ça serait bien d'être là maintenant.

L'infirmière a dit que ça serait bien d'être là maintenant.
L'infirmière a dit que ça serait bien d'être là maintenant.
L'infirmière a dit que ça serait bien d'être là maintenant.
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L'infirmière a dit que ça serait bien d'être là maintenant.
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L'infirmière a dit que ça serait bien d'être là maintenant.
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L'infirmière a dit que ça serait bien d'être là maintenant.
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L'infirmière a dit que ça serait bien d'être là maintenant.
L'infirmière a dit que ça serait bien d'être là maintenant.
L'infirmière a dit que ça serait bien d'être là maintenant.
L'infirmière a dit que ça serait bien d'être là maintenant.
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Ces mots tournent dans ma tête en ce moment, et maintenant, les lettres forment une trame, la trame de ma vie,  que je voudrais tout faire pour oublier. Une trame lisse, même pas tragique.

Aujourd'hui, anniversaire de papa...

C'est pas grave, tout le monde s'en fout et lui y compris...

Comme vous voyez, ce blog a commencé plus que bien, un article par jour, visites régulières, etc. Et soudain: plouf. C'est ce que je craignais. En fait, c'est Madame qui fait des sienens, comme elle a beaucoup travaillé ces derniers temps, elle estime pouvoir se reposer... Et puis je suis assez occupée avec mon ami Rousseau, j'ai fini son troisième livre hier soir, il me reste le quatrième, et puis il me manque aussi le camarade Soljenitsyne (j'espère que ça s'écrit bien comme ça...) qui est toujours coincé dans son goulag en Sibérie profonde, le pauvre... Hum, pardon, l'ironie avec un sujet pareil, ça craint.

A part ça, Internet copine avec Madame, il estime lui aussi pouvoir se reposer de temps en temps, et tout à l'heure la messagerie instantanée m'a fait un gros flip: "Il n'y a aucun contact dans votre liste de contacts, pour en rajouter, cliquez sur...". Bref, il a suffit de la redemarrer pour que ça refonctionne.

Tiens, les morveux s'étripent dans le jardin.

Pas grave. Tout à l'heure en rentrant du Super U, j'ai trouvé la sauterelle debout sur le mur du jardin, mur qui mesure bien au moins un mètre cinquante... Du haut de son mètre et des poussières, imaginez un peu la chute, s'il y avait eu, un petit produit en croix suffirait pour calculer la hauteur proportionnelle pour quelqu'un de taille normale... (Vous avez rien compris? Pas grave. Moi non plus)

Quand je pense que je pourrais être tranquillement sur les quais de la Daurade, avec lui, en train de jouer les lézards au soleil après un petit ciné sympathique... (mais sans scènes SM, cette fois, ça serait mieux...) Oui, je pourrais. Mais l'ambition maternelle étant ce qu'elle est, je dois garder les morveux.
Ma mère entretient l'illusion certes comique, mais aussi cruelle, selon laquelle son travail (artistique) sera un jour reconnu... Haro sur le baudet! comme dirait l'autre, si ça arrive un jour, je crois que le pognon arrivera en royalties, et ce pour ma pomme... Autrement dit, je suis peut-être une future fille-d'artiste-comme-Van-Gogh... C'est triste. Elle participe donc aujourd'hui à un marché de céramique... le genre de trucs où y a jamais que des touristes hollandais (qui portent souvent des sandales avec des chaussettes de tennis...)

Voilà la morveuse qui entre en tapant des pieds. Elle s'enferme dans sa chambre (YES!)

Bon, je vais aller faire des palmiers, parce que j'ai beau dire, le paternel sera content de trouver ses gateaux préférés ce soir en rentrant...

Alors, si je parlais de l'endroit où je passe le plus clair de mon temps... J'ai nommé: le lycée! Tadaaa!!

Je fréquente ce qu'on nomme couramment un "grand lycée"... Je pense être en droit de m'interroger sur les raisons de cette dénomination. Donc, premièrement, on peut noter que mon lycée se trouve en centre ville. Ce qui en fait, d'après certains, quelque chose de remarquable (à noter: à Toulouse, nous avons soit-disant trois "grands lycées": F, S, et O, celui où je suis). Ensuite, c'est vieux: oui, j'admets qu'il n'y a pas des milliers de lycées avec des bâtiments datant du XVIIIème... et encore, ce sont les bâtiemnts de l'administration. Nous les élèves, nous avons droit à des salles parfois flanquées d'un poteau en plein milieu. Pratique pour lire au tableau. Puis y a les options: chinois et japonais, notamment. Je fais japonais, troisième langue.

M'enfin, j'ai l'impression que l'histoire de grand lycée, ça sert surtout aux profs et aux CPE, qui comme ça nous sortent des trucs genre: "Ne vous asseyez pas par terre dans la cour!" ou "Vos résultats sont vraiment décevants compte tenu de la réputation de ce lycée..."

Réputation, et mon cul c'est du poulet??

On passe surtout pour un lycée bourgeois, et il faut dire que ce n'est pas tout à fait faux, il suffit pour cela de jeter un oeil dans la cour...

Il y a une minorité de ce que l'on pourrait appeler "baba cool": les gens qui se posent pas de questions. Mais l'horreur, c'est la majorité fashion: quand on voit des secondes avec 1000€ de fringues sur elles, excusez moi du peu, ça fout les boules!! Et les conversations genre: "Mais je sais pas s'il y a une boutique Gucci à Barcelone.." (je l'ai entendu, pour de vrai!!), ça donne envie de leur retourner une bonne paire de baffes dans leur tronches tartinées de fond de teint Dior... Et t'as pas le dernier Diesel à 250€?? Mais... qu'est-ce que tu fais là? T'as vu ses Converse, toutes abimées! Ben oui, toutes abimées, parce que j'ai pas les moyens de m'en payer une paire par mois, et puis les Converse, c'est mieux quand c'est vintage, mais c'est sur que le rose, quand il est passé, ça fait moche, coup de bol, les miennes sont pas roses!! Le symbole de la fashion: le sac Longchamp sans forme. Et si tu l'as fuschia, t'as gagné! Mais bande de couillones, quand est-ce que vous allez sortir de votre système de merde?? Regardez vous un peu!! Regarde la vérité!! Tu es à côté de la vie... Ca n'est pas ton papa gâteau qui va te l'avoir ton bac!!

S'il n'y avait que ça... Mais ces pintades sont persuadées pour la plupart d'être plus intelligentes que la moyenne, et se permettent donc de vous regarder de haut... T'as un petit ami qui "sort de la norme"? (comprenez: qu'elles méprisent) Mal barrée. Tu ferais mieux de demander ta réorientation en BEP. Voilà, ce que j'exècre le plus chez ces pintades: leurs airs de supériorité. Les petits gloussements même pas discrèts, les regards moqueurs, JE LES HAIS!!

Je ne demande qu'à vivre sans être jugée!! Je ne me permets pas de... de quoi que ce soit!! Pauvres filles... au final, je me demande qui réussira le mieux dans la vie, toi, avec tes fringues et ta superficialité, ou moi, avec mes espoirs et mes craintes...

Bref, peut être que finalement c'est ça un "grand lycée": un lieu de concentration de pintades, dindes, et autres volatiles à la masse encéphalique proche de zéro...

Un "grand lycée", c'est un poulailler.

Ca y est!!! J'ai réussi à faire apparaître le titre et la description!!!